1. Pourquoi un enseignement par immersion précoce ?

    La connaissance d’une langue étrangère est une nécessité reconnue… Qu’il s’agisse de voyager, d’obtenir un emploi, d’acheter ou de vendre, de se documenter… nous sommes quotidiennement amenés à communiquer dans une langue étrangère.

    Pour être acteur de cette société, il est donc primordial de maîtriser une (ou des) langue(s) étrangère(s).

    Généralement, l’enseignement des langues n’atteint pas les résultats espérés… En effet, une fois leurs études terminées, peu d’élèves sont capables de tenir une conversation courante dans une langue autre que la leur !

    Afin de remédier à ce triste constat, il faut donner un véritable sens à l’enseignement des langues. Des études prouvent que le jeune enfant plongé dans « un bain de langues » pourra aisément les maîtriser.

    En nous basant sur des projets vécus avec succès par d’autres écoles, nous avons dès septembre 2005, ouvert une classe de troisième maternelle et une classe de première année primaire de la section immersive néerlandophone.

    Une classe s’est ouverte ensuite chaque année pour arriver, dès la rentrée 2011 à l’installation complète des 6 années primaires.

    Nous espérons ainsi permettre à nos élèves d’obtenir leur certificat de base en français ainsi qu’une connaissance du néerlandais la plus usuelle possible, essentiellement sur le plan oral, tant que faire se peut sur le plan écrit.

     

  2. Définir l’immersion précoce

    L’immersion, dixit le dictionnaire, c’est l’action de plonger un corps dans un liquide.

    Au figuré, et en matière d’apprentissage des langues, il s’agit de placer un individu dans un contexte linguistique qui puisse être comparé à un bain, tant il imprègne cet individu…

    Certaines matières (langue, mathématique, disciplines d’éveil…) peuvent être dispensées dans la langue d’immersion (le néerlandais).
    Cf. décret du 13 juillet 1998.

     

    Ce type de pédagogie active suppose que :

    • Le contact avec la langue d’immersion doit être important (mi-temps en ce qui nous concerne tout au long des sept années de scolarité concernées) ;
    • La langue d’immersion est le véhicule de la communication entre l’enseignant et les élèves et, dès que possible, entre élèves entre eux ;
    • L’apprentissage précoce doit être dispensé d’une manière structurée et systématique par un locuteur natif, visant à faire acquérir, dans un délai assez court, tous les éléments essentiels de la langue d’immersion.

     

  3. Et l’obtention du CEB, en néerlandais aussi ?


    NON ! Quoi qu’il arrive, en Fédération Wallonie-Bruxelles, chaque enfant doit être soumis à « L’évaluation externe de fin de 6ème année primaire », épreuve se déroulant en français pour toutes les matières. C’est pourquoi nous avons opté pour l’immersion à mi-temps qui nous assure un apprentissage suffisant de la langue maternelle et des ajustements nécessaires dans les autres matières, en français. Pensons, par exemple, aux termes scientifiques, géométriques, de liens logiques,… qui doivent être maîtrisés par tous les enfants fréquentant une école de la Fédération.



  4. Le travail en concertation


    Les concertations entre tous les membres de l’équipe éducative actuelle revêtiront un aspect fondamental. L’adhésion de chacun est l’une des clés de la réussite d’un tel projet. Il s’agira d’un engagement individuel !

 

Vous trouverez le tableau de répartitions ici.